L’Atelier La Mission 1989 (18)

L’arôme que révèle le cigare L’Atelier La Mission 1989 lorsqu’il est dépouillé du cellophane est incroyablement intense. C’est principalement en liaison avec la cape grasse et sombre, il donne vraiment envie de l’allumer.

Bien sûr, nous ne nous attendions pas à un cigare doux des mains du fondateur de Tatuaje, Pete Johnson, mais la puissance à laquelle on a affaire après avoir tiré est vraiment considérable ! C’est “un truc fort” dans le sens positif. Ceux qui aiment les cigares forts comme le Tatuaje Black Label ou le Roma Craft Tobac en auront pour leur argent. Des  arômes de terre et de cuir se mêlent à une palette concentrée d’arômes torréfiés.

Au bout de quelques centimètres, il y a une douceur agréable qui s’intègre parfaitement. Pete Johnson a en fait ébloui cette série en hommage à son autre grande passion, le vin rouge.

Fabriqué dans la renommée Tabacalera My Father Cigars, L’Atelier La Mission 1989 est, comme prévu, irréprochable en termes de construction. Il brûle directement et la résistance au tirage est également impeccable. Mais ce qui nous a particulièrement impressionné lors du premier déballage, c’est que, contrairement à beaucoup d’autres cigares pressés en boîte, les cigares sont vraiment très pleins et font donc une impression lourde et compacte. Cela se reflète également dans la durée de fumage de plus d’une heure et demie avec ce Toro.

En conclusion, il reste à dire que Pete a immortalisé de manière impressionnante avec cette gamme. Les arômes sombres , la belle cape et la finition parfaite, tout s’assemble ! Mais, même si vous l’avez probablement déjà lu, ce n’est pas un cigare de débutant ! Et même les aficionados purs et durs qui veulent « profiter » de cette fumée l’estomac vide ne se rendent pas service ! L’Atelier La Mission 1989 fait plutôt partie de ces cigares parfaits du soir qui peuvent être combinés avec un rhum doux ou un porto pour exploiter ses atouts. Ou, bien sûr avec un verre de vin rouge si vous le souhaitez.